Eric Judor
/ Eric Judor
Lech Zürs
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Tout le monde connaît les talents d’humoriste et de comédien d’Eric Judor. Moins son attachement à l’Autriche, le pays de sa mère.
Eric Judor revient, pour l’Office National Autrichien du Tourisme (ONAT), sur ses souvenirs d’une enfance passée dans le Vorarlberg et évoque « son » Autriche, si chère à son cœur. Non sans une pointe d’humour, évidemment.
« J’ai un lien fort avec l’Autriche »
Si vous aviez un week-end à passer en Autriche, où iriez-vous ?
Je pourrais citer Vienne ou encore Salzbourg. Mais il y a une station de ski que j’apprécie beaucoup, celle de Lech, dans le Vorarlberg. C’est un endroit sublime, en été comme en hiver. On peut loger dans un petit hôtel de la vallée puis passer la journée dans la station. Là-haut, c’est féérique, cela a beaucoup de charme. Dans ces montagnes, j’ai l’impression de me retrouver face à un océan, il y a un côté massif et fort, le grand air, les paysages époustouflants… Cela me touche. C’est sans doute parce que j’y ai passé une grande partie de mon enfance.
Le ski est un sport très populaire en Autriche. Aimez-vous skier ?
J’ai commencé dès l’âge de 6 ans. Et pour avoir pratiqué tous les hivers durant près de vingt ans, je peux dire que je me débrouille plutôt pas mal. Les Autrichiens adorent le ski, c’est leur sport, la discipline dans laquelle ils remportent le plus de médailles aux Jeux olympiques. Les stations autrichiennes ont réussi à préserver la nature environnante, sans construire d’immeubles. Elles sont proches de la nature et à taille humaine.
Il y aura, dès le mois de décembre, un train de nuit Paris-Vienne. Cette perspective pourrait-elle vous intéresser pour vos voyages ?
Traverser l’Autriche en train, c’est une brillante idée. Cela fait longtemps que je rêve de réaliser un voyage romantique en train et ce Paris-Vienne, c’est ultra-romanesque. Vienne est une ville sublime, il y a un petit côté Paris en plus aéré, une ambiance haussmannienne avec de belles bâtisses, de très beaux cafés pour déguster des délicieuses pâtisseries. Je serai ravi d’être l’un des premiers passagers de ce train.
Quels souvenirs d’Autriche aimez-vous rapporter ?
Il y a environ trente ans, j’avais contacté l’ambassade d’Autriche pour connaître le fabricant des bonbons Eiszapfen. On ne les trouvait pas en France et tellement j’aimais ce bonbon, je voulais en devenir l’importateur. Finalement, cela ne s’est pas fait (rires). Mais à chaque fois quand je reviens d’Autriche, je ramène du Fleischkäse que je congèle et, bien-sûr, ces fameux Eiszapfen.
Aimez-vous écouter de la musique autrichienne ? Et si oui, laquelle ?
J’aime beaucoup la musique classique. À la maison, ma mère écoutait du Mozart, du Strauss... Au jour de l’an, nous écoutons chaque année des valses viennoises et nous dansons la valse à minuit. Enfin, pour ma part, ma tête est plus habituée au hip-hop (rires). J’ai également un oncle, Reinhold Bilgeri, qui est une star de la chanson en Autriche.
Votre oncle est chanteur, mais également réalisateur. Vous avez d’ailleurs tourné dans l’un de ses films Der Atem des Himmels. Quels souvenirs en gardez-vous ?
C’était étrange d’avoir une relation professionnelle avec mon oncle car j’ai passé une grande partie de mon enfance à jouer et rigoler avec lui. Là, j’étais son acteur. Jusqu’alors, il y avait comme deux mondes entre ma vie et mon travail en France et ma famille en Autriche. Ce film, qui retrace l’histoire de ma grand-mère, a été pour moi un mélange étonnant. Mais cela m’a fait très plaisir de le tourner.
Avez-vous un acteur autrichien préféré ?
Je suis fan de Christophe Waltz. C’est un acteur formidable que j’adore voir évoluer dans les films de Quentin Tarantino notamment. L’une de mes cousines, Laura Bilgeri, est également comédienne. Elle a tourné dans quelques films américains, dont The Recall aux côtés de Wesley Snipes. J’aime beaucoup ce qu’elle fait.
Quelle est votre actualité ?
Je viens d’achever le tournage de Week-End Family, une série originale pour Disney+. Je termine également l’écriture de la série Ouraken pour Arte et de la série Zorro pour Canal+. Un Zorro totalement revisité, joué par Laurent Lafitte et dans lequel j’incarne évidemment le fidèle Bernardo.
Le village de Hohenems est entouré de pâturages alpins, de forêts et se trouve directement en face d'une impressionnante toile de fond rocheuse. Cet endroit paisible n'est pas seulement destiné aux amoureux de la nature, mais aussi aux passionnés de musique. Depuis plus de 40 ans, le plus important festival Schubert au monde, la Schubertiade, a lieu ici en octobre. Si l'on décrit Hohenems, c'est un lieu où l'on est particulièrement proche du maître Schubert et de ses œuvres de génie. Il n'est donc pas si surprenant qu'Eric avait envie d'écouter de la musique classique en revenant d'Autriche.